18 novembre 2010

Pensées d'un doux rêveur

Dans le joyeux chaos d'une backstreet où cordes à linges, fils électriques, murs et toitures de briques rouges se chevauchent sans logique apparente, je reste là à regarder au dehors.

Attendant qu'une autre minute s'écoule, mon regard passe comme au travers de cette scène. Au loin, un soleil d'abord discret fait son apparition derrière quelques nuages vaporeux. Par ce froid matin d'automne, ils brillent d'un couleur d'or et se rajoutent au spectacle qui passe devant mes yeux. Il est 6h47.

Le temps s'écoule.

Absorbé par mes rêves de cette nuit, un rayon frappe d'un coup mon regard pour me dire : "réveille toi maintenant et regarde !". Le ciel s'était fait beau. Il me montre maintenant ses plus belles teintes de bleu, celles-là même que l'on rêve de voir tous les matins. Le ciel s'était fait beau pour moi, ça oui, et illumine maintenant cordes à linges, fils électriques, murs et toitures de briques rouges me révélant leurs moindres détails.

Au loin passe toujours les nuages jouant avec le relief de ce décor urbain. Devant leurs silouhettes indécises s'élancent celles des cheminées de briques pour former par endroit des décors de cartes postales. Je regarde toujours le ciel d'un bleu azur et ce soleil derrière pour l'illuminer. Une pensée bête me fait revenir au quotidien : j'ai faim.

C'en était fini du spectacle et devant moi la table du petit déjeuner réapparaît par magie. Une jeune femme que je connait si bien me souris et m'invite à prendre place pour prendre mon café noir. Encore une journée qui commence sur terre, les deux pieds bien fixés au sol.

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