23 mai 2010

Les rues de Montréal

Une ballade pour reconnaitre un peu les différents quartier de Montréal, en vu d'une prochaine installation, mènera un français lambda à apprécier un peu plus la configuration de la ville.

Il pourra, à ce titre, comprendre à quel point une rue montréalaise et une rue parisienne sont différente.

Il va sans dire qu'ici, tout est carré. Malgré la simplicité du tracé de la ville, c'est un peu déroutant au début (un comble... mais quand on a l'habitude de vivre dans un labyrinthe...). Mais finalement on s'y fait vite.

Pour caricaturer, il y a environ trois types de rues ici.

1/ Les artères principales, sans feux pour les piétons et avec des feux pour les voitures placés de l'autre coté de la rue. Il faut comprendre que les feux des voitures servent également pour les piétons (ça aussi c'est assez déroutant).

2/ Les voies "résidentielles" qui n'ont que des panneaux "Stop" (enfin... des panneaux "Arrêt" plutôt).

3/ Les backstreets. On pourrait dire aussi impasse. De toutes petites voies qui passent entre les blocs d'immeubles.

Avançons dans cette description des quartiers de Montréal pour passer sur l'ambiance des rues.

Il faut savoir que les rues sont nombreuses et très larges et les immeubles de petites tailles. Pour comparaison, la densité de population à Paris est de 20 807 hab / km2. Ici elle est de 5 207 hab / km2... Autant dire que cela a un impact très très fort sur l'ambiance générale des rues.

Et cette ambiance, justement, elle est... calme. Très très calme. En particulier dans les voies résidentielles. Certes on peut viser des portions de rues très animés. On trouvera alors des quartiers très similaires à certaines rues de Paris (voire mieux !). C'est le cas en particulier des St Denis et St Laurent (des artères principales d'ailleurs).

Enfin, il est impossible (ou presque) de caractériser une rue. Ça peut paraitre étrange à dire comme cela. À Paris, quand on dit "j'habite dans la rue machin", cela parle tout de suite à qui connaitra un minimum la ville. Ici, il faut préciser l'intersection. "j'habite sur truc et bidule". Comprendre, "j'habite non loin de l'intersection entre la voie truc et la voie bidule".

Avec des rues mesurant très fréquemment au delà des 5km, avec la rue St-Catherine et ses 11 km (la distance entre la porte de Neuilly et la porte de Vincennes - tout ça tracé de manière totalement rectiligne), on comprend mieux pourquoi une rue ne peut avoir de caractère à elle.

J'en termine pour dire qu'en bon parisien. On se tournera forcément vers une de ces quartier très agité pour ici. A moins qu'on se souhaite au contraire, se poser pour un temps au calme. Chacun y trouvera son compte.

A vous,

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