25 mai 2010

De la gentillesse légendaire des Québécois

Aujourd'hui, le français a pris le métro.

Oui effectivement, c'est difficile de faire plus banal. Le français aurait très bien pu manger une pomme, ça n'aurait pas non plus justifié l'écriture de cet article.

C'est que particulièrement cette fois là, il y a vu quelque chose qui mérite qu'on s'y attarde

Depuis longtemps déjà, bien avant notre départ à l'étranger, je répandais allègrement l'idée que, oui les québécois sont des gens particulièrement amicaux, ouverts, etc. etc.

Eh bien c'est vrai ! Aujourd'hui, j'ai pu avoir la preuve indiscutable de ces relations faciles qu'il est possible d'avoir ici. Et tout ça dans le métro. Si si.

Il y avait là un femme, la trentaine, assise devant moi de l'autre coté de la rame de métro. Un homme monte et s'assit à coté d'elle. Et puis sans que rien ne les lies, ils commencent à parler.

Alors on pourrait croire que c'est comme en France, l'homme est un de ces vieux dragueurs désespérés qui engagent de force la conversion avec toutes les jeunes femmes qui croisent leur chemin. On en voit plein des comme ça et, surtout, on a de la peine pour toutes ces filles qui ont tant de mal à se défaire de ces individus un peu trop collant.

Ici, l'homme était d'apparence normal, genre la quarantaine. Il fait une ou deux remarques à sa voisine. En se tourne vers lui en souriant et ils commencent à discuter. Un instant après, elle se penche en tendant l'oreille et lui demande de répéter ce qu'il vient de dire parce qu'elle n'a pas bien entendu.

Quatre ou cinq stations passent. L'homme se lève. Les deux compères se sert la main et se disent adieu.

Je vois déjà d'ici les maudits français, détracteurs de première ordre, s'exclamer que, c'est évident, les deux se connaissait d'avant. A ceux là je leur répond non ! Impossible ! A en juger par leur expressions on sentait tout de suite qu'il s'agissait là de parfait inconnu. Il y avait cette espèce de réserve, timidité, retenue, sourire gêné caractéristique d'une discussion entre personne qui ne se connaissent pas.

J'en arrête là cette description. Je laisse chacun comprendre ce qu'il voudra de cette scène que je retranscris ici aussi fidèlement que possible. Ma conclusion personnelle et celle qui figure au début de cette texte : les relations entre individus ici sont simples, et ça, c'est agréable.

A vous,

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire