31 août 2010

La nature au Québec

Le week-end dernier nous sommes allé à Tadoussac pour aller voir des baleines se gaver de planctons dans le Saint Laurent. Oui, dis comme ça, ça fait un peu Raymond et Gertrude vont à la ferme.

La vérité sur ce week-end, c'est qu'au bout de 6 ou 7 heures de route, on se retrouve dans un paysage d'un beauté sans nom.












Sauvage, la forêt de sapin s'étend sur des milliers et des milliers de kilomètres à l'intérieur des terres. On ne peut que s'imaginer combien. La mer, ou plutôt le fleuve Saint Laurent, est si large à cet endroit qu'on ne voit plus l'autre coté de la rive. Les collines qui en dessinent les contours forment un relief de fiords. Leurs pentes se croisent et se décroisent offrant au regard des touristes de passage, des jeux de lumières splendides.














En voyant cela, on ne peut que s'imaginer l'émerveillement des premiers colons arrivés depuis la France, il y a quelques centaines d'années. Un nouveau monde découvert, intégralement sauvage, après une traversée de l'Altantique certainement longue et difficile. Un endroit où rien n'a de nom, où tout est inconnu, de la brindille jusqu'au sapin, du maringouin jusqu'au rorqual commun.

Le maudit français, tout citadin qu'il est, a très fortement apprécié le voyage.

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