31 août 2010

Des photos

Quelques photos de notre trip à Tadoussac

http://picasaweb.google.com/dubois.g/Tadoussac?feat=directlink

La nature au Québec

Le week-end dernier nous sommes allé à Tadoussac pour aller voir des baleines se gaver de planctons dans le Saint Laurent. Oui, dis comme ça, ça fait un peu Raymond et Gertrude vont à la ferme.

La vérité sur ce week-end, c'est qu'au bout de 6 ou 7 heures de route, on se retrouve dans un paysage d'un beauté sans nom.












Sauvage, la forêt de sapin s'étend sur des milliers et des milliers de kilomètres à l'intérieur des terres. On ne peut que s'imaginer combien. La mer, ou plutôt le fleuve Saint Laurent, est si large à cet endroit qu'on ne voit plus l'autre coté de la rive. Les collines qui en dessinent les contours forment un relief de fiords. Leurs pentes se croisent et se décroisent offrant au regard des touristes de passage, des jeux de lumières splendides.














En voyant cela, on ne peut que s'imaginer l'émerveillement des premiers colons arrivés depuis la France, il y a quelques centaines d'années. Un nouveau monde découvert, intégralement sauvage, après une traversée de l'Altantique certainement longue et difficile. Un endroit où rien n'a de nom, où tout est inconnu, de la brindille jusqu'au sapin, du maringouin jusqu'au rorqual commun.

Le maudit français, tout citadin qu'il est, a très fortement apprécié le voyage.

27 août 2010

De l’utilisation du français à Montréal



































En venant ici je pensais que Montréal, toute québécoise soit elle, est une ville où l’anglais prend une place importante. Pourtant je connaissais de réputation les particularités du Québec pour m’y être fortement intéressé.

Je m’imaginais donc pouvoir pratiquer mon anglais sur une base quotidienne. Devenir « fluent », sans même m’en apercevoir au bout de quelques mois de vie ici.

Eh bien non !! Que dalle !

Les gens s’obstinent à vous parler en français dès le premier mot en anglais prononcé.

Tout est écrit en français et en anglais, ou parfois même juste en français.

Et quand bien même vous avez l’occasion de parler avec un anglophone, trop content de trouver quelqu’un avec qui pratiquer sa langue étrangère, il sera dès lors impossible de pratiquer la vôtre.

Sans compter que les quartiers totalement anglophones sont rares. Comme le dit l’adage, ce qui est rare est chère, ainsi les loyers sont élevés dès qu’il s’agit de s’y loger.

Montréal est décidément une ville où parler anglais est presque impossible quand on est un maudit français.

On pourrait croire que ce qui je dis est exagéré, qu’on peut toujours trouver moyen de parler anglais. Oui certes mais dans des conditions bien particulières, comme travailler ou étudier dans une structure totalement anglophone, par exemple.

Pour le reste, c’est français français français. Allez… un exemple pour vous dire à quel point.

Il existe ici des stages d’apprentissage de l’anglais à destination des migrants comme des québécois. Certains proposent l’immersion de l’élève pendant quelques semaines dans un milieu anglophone.

Ces stages se trouvent tous à Toronto.

A l’inverse, les stages d’immersion en milieu francophone, eux, se passent à Montréal.

4 août 2010

Expédition

Nous sommes allé nous perdre dans la banlieue montréalaise ce soir. Pour une raison qui doit demeurer secrète pour l'instant.

Pour les connaisseurs, Longueuil a été notre destination. Pour les non-connaisseurs, disons simplement que nous sommes allé dans l'équivalent de la zone 5 de cette si lointaine région parisienne.

Leçon pour plus tard : ne jamais se rendre en dehors de Montréal sans voiture. Les locaux, eux, ne se prenne pas dans le piège car, en marchant dans les rues là-bas, on a la drôle impression que les gens se sont transformé en voiture.

On sort du bus. Terminus tout le monde descend. En même temps il n'y a que nous dedans. On débarque sur un axe routier à 2 fois 3 voies qui ressemble à s'y méprendre à une nationale, mais en plus large. A en juger la densité du traffic et les rues résidentielles qui bordent ce grand axe, oui, nous sommes bien en pleine ville et tout bien plein de gens vivent ici. Il faut s'en convaincre en tant cas.

A pied, dans ce désert de bitume et de rugissement de moteur, on se perd bien vite. Nous avons marché et marché encore. Tout droit, toujours sur la même "rue". Interminable. A force de chercher désespérément ce magasin qui doit rester secret, nous avons fini par abandonner.

Mais comment faire pour rentrer maintenant que nous sommes... mais on est où en fait ?? Ne demandez pas comment mais on y est arrivé.

Sacré épopée, instructive un peu quand même.

N'allez jamais à Longueuil sans voiture ou c'est la mort assurée.