Euphorie

Hier soir, j'ai été acheté une pizza.

...

C'était vers 22H30 (ou plutôt devrais-je dire 10H30 PM)

...

Je marchais dans une de ces rues typiques du plateau :
 - des rues étroites (comparé aux standards locaux)
 - des arbres dont les grandes branches forment par endroit un toit de verdure au dessus du passant
 - un horizon presque visible par le tracé rectiligne des rues.

Dans cet chaude ambiance d'été où on sent dans l'air le parfum des barbecues alentours, on entendait plus que les rires des gens dans les backstreets ou sur les balcons. Tout est calme, je marche seul, le sourire fixé au visage.

Il n'y avait rien de commun, rien de connu dans tout ce qui m'entourais. C'était une autre architecture, une autre ambiance, une autre vie que celle que j'avais jusqu'alors.

Et j'allais acheté une pizza ce soir là... Quoi de plus banal que de faire quelques courses. Pourtant, placé dans un tout autre environnement, un geste simple se transforme en quelque chose d'extraordinaire. C'est précisément sa banalité qui le rend si spécial.

Quand tous les gestes de la vie quotidienne se transforment en réel plaisir, je crois qu'on peux commencer à se dire qu'on est heureux !

La coupe du monde

A Montréal, lorqu'on est fier de supporter telle ou telle équipe, on accroche un petit drapeau à sa voiture.

Comme ça :

En règle générale, on voit surtout le drapeau du club de hockey local dont j'avais déjà parlé lors d'un précédent article, celui sur la photo. Mais là, pour la coupe du monde, on aurait cru que les peuples du monde entier se sont donné rendez-vous dans les rues pour crier haut et fort leur origine.

Et pour cause, j'ai bien cru un moment qu'il y avait même plus de type de drapeaux que d'équipes en compétition.

Quelle surprise de voir autant de nationalité réunie dans une seule et même ville. Quelle surprise aussi de voir que, dans certains quartiers, on ne peux voir qu'un seul type de drapeau, et que dans d'autres, y en a plein plein plein !!

J'ai même vu un drapeau d'un maudit français une fois. Bizarrement, ça doit être la seule fois d'ailleurs...

Mais, phénomène étrange, au fur et à mesure du temps, comme si pris du même élan collectif mais à sens contraire, les drapeaux ont commencé à disparaitre les uns après les autres. Et au fur et à mesure, on n'a plus vu que quelques types de drapeaux... 16... 8... 4... et puis maintenant plus que 2.

La coupe du monde aurait-elle mis fin à la mixité culturelle de Montréal ?

Quand il fait tellement chaud que tu ne sais plus si tu as de la fievre ou s'il fait simplement chaud

Quand il fait très chaud, quand c'est la canicule, quand lorsque tu sors dans la rue, qu'il fait 35 dégrée et que tu trouve qu'il fait quand même frais par rapport a chez toi, un certain nombre de mesures de survie sont a prendre.

Tout bon français lambda, tout parisien qu'il est, a beaucoup de mal a s'adapter a des chaleurs extrêmes. Voici quelques conseils a l'épreuve du terrain qui permettront certainement de palier aux situations les plus inextricables.

Conseil 0 : Une évidence qui peut couter cher

Achète un climatiseur si tu as 400 dollars a mettre dans ton confort quotidien.

Eh oui on en revient toujours a l'argent. L'argent, l'argent, l'argent !! Oui mais voila avoir une douce brise a 21 dégrée qui te caresse doucement le visage pendant que dehors il fait une chaleur a tomber... c'est bien le bonheur.

Maintenant, si tu es écolo...
Si tu aime transpirer...
Ou si tu es fauche comme les blés...

... tu liras attentivement ce qui suit

Conseil 1 : La feignantise au service de la propreté

"bouger, c'est transpirer"

Reste allonge sur ton lit, ne cligne surtout pas des yeux et débrouille toi pour avoir de quoi passer le temps. Le visionnage d'un film est fortement conseille a condition d'éviter de trop bouger les yeux. Ça aussi ca fatigue.

Adopter une telle attitude c'est la garantie de ne pas transpirer et donc de rester propre, du moins jusqu'à un certain seuil de chaleur.

Conseil 2 : De l'usage du réfrigérateur

Ton réfrigérateur est ton ami. Il dispense un air bienfaisant a quiconque ouvre sa porte accueillante et reste devant des minutes (heures ?) durant.

Deux restrictions cependant :

Ne reste pas des heures devant car ton réfrigérateur va certainement griller (c'est comme un petit animal).

Même si la tentation est forte, n'essaie pas de rentrer intégralement dedans et de fermer la porte derrière toi. Pour des raisons évidentes de sécurité, je déconseille fortement le recours a ces comportements extrêmes.


Conseil 3 : De l'usage du congélateur

Si tu fais partie du club très restreint des personnes ayant accès a un congélateur, tu pourras utiliser la technique du glaçon.

Par temps caniculaire, un glaçon c'est un peu un concentre de bonheur. C'est également a la sensation de chaleur ce qu'un grand verre d'eau est a la soif : un moyen très efficace de la supprimer radicalement.


Mode opératoire

1/ Enlève tes vêtements en trop (s'il fait vraiment chaud, ca aurait dut être fais depuis longtemps)

2/ Prend un glaçon dans le congélateur

3/ Passe ton glaçon sur ta peau (fais vite parce que, au cas ou tu l'ignore, un glaçon c'est très froid et ca pourrai très bien la bruler un peu...)

Conseil 4 : Le conseil ultime radicale de la mort

Prendre un douche froide c'est bien. Prendre un bain froid, c'est mieux.

Le bain froid, c'est faire baisser drastiquement la température de son corps partout, en même temps, et de manière durable. Nul besoin d'avoir de l'eau glacée, il faut juste qu'elle soit froide.

Le premier avantage c'est que, évidemment, la sensation de chaleur disparait tout de suite.
Le second avantage c'est qu'en sortant de la, on est tout propre.
Le troisième avantage, et non des moindres, c'est que le corps emmagasine un grande quantité de fraicheur. Dans les quelques dizaines de minutes qui vont suivre, l'air environnant va nous réchauffe au fur et a mesure. La sensation qui en découle est très agréable.

Allez je vous laisse méditer sur ces bonnes paroles...

Un correctif orthographique un peu...

...québécois, oui. Ce correcteur était un peu québécois sur les bords.

Tout s'est passé en une fraction de seconde. Un de ces moments étranges où l'on ne sait plus très bien si l'on a en face de soit un ordinateur ou un vrai être humain doté d'une conscience. Un de ces moments où on aperçoit presque au travers des reflets de l'écran, le sourire sadique de cet inconnu censé nous faciliter la vie.

J'étais en train d'écrire.

J'étais sur un ordinateur québécois.

J'étais sur Word (qui n'a pas été traduit en "Mot" comme on aurait pu s'y attendre).

Dans ma phrase, il y avait le mot "présentent", comme "ils présentent".

Je termine ma phrase, repose les yeux sur l'écran et voit que, bizarrement, "présentent" est souligné en rouge... Bizarre.

Qu'à cela ne tienne, comme toujours pour corriger une faute sur Word, je fait un clique droit sur le mot en question pour voir quelles corrections on me propose.

Et là ! D'un seul coup d'un seul ! Mes yeux s'écarquillent, mon teint blanchit, ma respiration se fait rare.

Car la correction qu'on me propose est celle-ci : "Présentement"

...

..

.

Pour les non-initiés "Présentement", prononcé "prèèsannntmaaaann", c'est un mot typiquement québécois pour dire "en ce moment"...

Voila c'était juste pour dire ça

De retour (enfin)

Pour ceux qui se sont demandé pourquoi, d'un seul coup d'un seul, ce blog a cessé de vivre, littéralement raid mort, et paf pastèque... et bien je n'ai d'autre explication à leur fournir que celle du manque d'inspiration.

Le syndrome de la page blanche en somme.

Mais qu'à cela ne tienne, maintenant tout recommence. Et c'est tant mieux.

A tout de suite pour de nouvelles aventures !