01/11 - Le lendemain d'Halloween, toutes les décos de Nöel sont déjà dans les magasins. Comme pour dire : "Oui certes, l'hiver approche, mais regardez ! Noel est déjà là ! Venez dépenser vos sous."
16/11 - Aujourd'hui, nous sommes rentrés dans un café. Plusieurs types de cafés sont à la carte dont un truc qui s'appelle un "Americano". Tiens ça a l'air bon ! C'est quoi ? La serveuse de me réponds : "L'Americano, c'est simple, c'est un breuvage avec moitié café filtre moitié eau". Arf, je vais prendre un expresso alors...
23/11 - Ce soir c'était le dernier cours de salsa pour cette session... Reprise en janvier.
24/11 - Il fait -12°C. Pour les français c'est déjà difficile, pour les québécois ça ne leur ni chaud ni froid...
25/11 - Cette nuit il y a eu la première pluie verglassante de la saison. Au matin, toute la ville était transformée en patinoire avec un bon millimètre de glace couvrant chaque centimètre carré de trottoir. Se balader en ville c'était comme marcher sur vaste patinoire. Bizarrement, nous sommes trois (sur 30) au boulot aujourd'hui...
25/11 - Nous sommes à une semaine de notre retour en France.
25/11 - Il neige fort fort en ce moment, dans les standards français on pourrait presque assimiler ça à une tempête de neige. Je regarde par la fenêtre et j'aperçois un gros truc blanc qui vole. C'est une mouette... Le Québec est vraiment un endroit étrange.
30/11 - Nous sommes à trois jours de notre retour en France ! Hahahahihihihouhouhou
30/11 - Avec le début de l'hiver, j'ai remarqué que les gens ont globalement moins la pêche qu'avant. Le soir tout le monde dors dans le métro, tout le monde fait la gueule. On dirait que les québécois dépriment. C'est peut être pour ça qu'ils ont mis les déco de Noël aussi tôt, pour se remonter un peu le moral.
30/11 - La neige et le froid de ces derniers jours a laissé place à un relatif redoux. Il doit faire environ le matin 5°C en ce moment. L'hiver nous fait des feintes : "Tu me vois... tu me vois plus ! Tu me vois...".
30/11 - Pour les prochains articles je vais essayer de parler d'autre chose que la météo parce ça doit devenir vraiment lassant à force... Je m’ennuierais presque moi-même.
30/11 - L'illustration c'est pour se donner chaud. Les connaisseurs auront remarqué sur quelle île la photo a été prise.
30 novembre 2010
Micro-blogging du mois de Novembre
24 novembre 2010
Saga de l'hiver - Episode 1 : Comme pour aller sur la lune tu t'habilleras
Alors ça fait quoi de porter des bottes d'hiver capable de nous transporter par monts et par vaux sous -30°C sans sourciller ?
La première impression qui vient à l'esprit : c'est vraiment moche!
Ooooh oui. Le pied double littéralement de volume à cause des multiples couches isolantes / réchauffantes qui séparent la délicate surface de la peau de la morsure de l'hiver. Pour ce qui est du design... c'est pire. On a essayé de prendre les modèles les plus sympas mais le niveau général est assez bas.
La seconde impression vient après quelques secondes à peine, une fois ces deux excroissances étranges chaussées : c'est chaud!
On sent la température de ses pieds monter en flèche. C'est comme se rouler intégralement sous une grosse couette en plumes de canard (jamais essayé mais il parait que c'est fou).
Enfin la troisième impression : c'est cher. Mais pour ça finalement, on ne regarde pas tellement à la dépense. L'hiver peut tuer ici alors on ne rigole pas avec ça.
Petit update de mon tableau de préparation de l'hiver. Avec les nouveautés en vert :
Habit | Guillaume | Colombe |
Manteau capable de faire face à du -30°C | OK | OK |
Bonnet fourré ou chapka | OK | OK |
Gants fourrés | Pas OK | Pas OK |
Sous-gants | OK | Pas OK |
Echarpe épaisse | Pas OK | OK |
Cagoule pour snowbaord | Pas OK | Pas OK |
Leggings | OK | Pas OK |
Chaussettes épaisses | OK | Pas OK |
Sous-pull respirant | OK | OK |
T-shirt respirant | Pas OK | Pas OK |
Bottes (ou chaussures) fourrés et étanches | OK | OK |
Polaire | Pas OK | Pas OK |
Autres affaires de ski divers et variées | Pas OK | Pas OK |
20 novembre 2010
La grande saga de l'hiver. Yahouuu !
Amis français qui me suivez fidèlement depuis la France ou le Québec, en ce jour, j'annonce le début d'une sorte de saga sur ce site.
Dans un peu plus d'une semaine l'hiver et son grand manteau blanc arriveront sur nous pour remplir notre quotidien de ses couleurs cristallines. Déjà maintenant, au moment où j'écris ces lignes, il fait déjà aussi froid que les pires moyennes de l'hiver français (parisien).
C'est donc le moment idéal pour lancer la-dite saga de l'hiver, où comment survivre en tant que français lambda dans des températures pouvant atteindre les -30°C parfois.
Au programme, une série d'articles retraçant notre préparation et notre vécu de l'hiver canadien. J'avoue ne pas savoir moi-même vers quoi nous nous dirigeons. Je crois que c'est impossible de savoir ce qu'on ressent quand on marche dans la rue dans une température équivalente à celle d'un congélateur...
Et oui, j'avoue que pour avoir un avant goût de ce qui nous attend, j'ai essayé de mettre la tete dans mon congélateur... N'essayez pas, ça ne sert à rien, il faudrait pouvoir s'y enfermer tout entier.
En enchaine tout de suite avec le premier article de la grande saga de l'hiver.
Dans un peu plus d'une semaine l'hiver et son grand manteau blanc arriveront sur nous pour remplir notre quotidien de ses couleurs cristallines. Déjà maintenant, au moment où j'écris ces lignes, il fait déjà aussi froid que les pires moyennes de l'hiver français (parisien).
C'est donc le moment idéal pour lancer la-dite saga de l'hiver, où comment survivre en tant que français lambda dans des températures pouvant atteindre les -30°C parfois.
Au programme, une série d'articles retraçant notre préparation et notre vécu de l'hiver canadien. J'avoue ne pas savoir moi-même vers quoi nous nous dirigeons. Je crois que c'est impossible de savoir ce qu'on ressent quand on marche dans la rue dans une température équivalente à celle d'un congélateur...
Et oui, j'avoue que pour avoir un avant goût de ce qui nous attend, j'ai essayé de mettre la tete dans mon congélateur... N'essayez pas, ça ne sert à rien, il faudrait pouvoir s'y enfermer tout entier.
En enchaine tout de suite avec le premier article de la grande saga de l'hiver.
19 novembre 2010
18 novembre 2010
Pensées d'un doux rêveur
Dans le joyeux chaos d'une backstreet où cordes à linges, fils électriques, murs et toitures de briques rouges se chevauchent sans logique apparente, je reste là à regarder au dehors.
Attendant qu'une autre minute s'écoule, mon regard passe comme au travers de cette scène. Au loin, un soleil d'abord discret fait son apparition derrière quelques nuages vaporeux. Par ce froid matin d'automne, ils brillent d'un couleur d'or et se rajoutent au spectacle qui passe devant mes yeux. Il est 6h47.
Le temps s'écoule.
Absorbé par mes rêves de cette nuit, un rayon frappe d'un coup mon regard pour me dire : "réveille toi maintenant et regarde !". Le ciel s'était fait beau. Il me montre maintenant ses plus belles teintes de bleu, celles-là même que l'on rêve de voir tous les matins. Le ciel s'était fait beau pour moi, ça oui, et illumine maintenant cordes à linges, fils électriques, murs et toitures de briques rouges me révélant leurs moindres détails.
Au loin passe toujours les nuages jouant avec le relief de ce décor urbain. Devant leurs silouhettes indécises s'élancent celles des cheminées de briques pour former par endroit des décors de cartes postales. Je regarde toujours le ciel d'un bleu azur et ce soleil derrière pour l'illuminer. Une pensée bête me fait revenir au quotidien : j'ai faim.
C'en était fini du spectacle et devant moi la table du petit déjeuner réapparaît par magie. Une jeune femme que je connait si bien me souris et m'invite à prendre place pour prendre mon café noir. Encore une journée qui commence sur terre, les deux pieds bien fixés au sol.
Attendant qu'une autre minute s'écoule, mon regard passe comme au travers de cette scène. Au loin, un soleil d'abord discret fait son apparition derrière quelques nuages vaporeux. Par ce froid matin d'automne, ils brillent d'un couleur d'or et se rajoutent au spectacle qui passe devant mes yeux. Il est 6h47.
Le temps s'écoule.
Absorbé par mes rêves de cette nuit, un rayon frappe d'un coup mon regard pour me dire : "réveille toi maintenant et regarde !". Le ciel s'était fait beau. Il me montre maintenant ses plus belles teintes de bleu, celles-là même que l'on rêve de voir tous les matins. Le ciel s'était fait beau pour moi, ça oui, et illumine maintenant cordes à linges, fils électriques, murs et toitures de briques rouges me révélant leurs moindres détails.
Au loin passe toujours les nuages jouant avec le relief de ce décor urbain. Devant leurs silouhettes indécises s'élancent celles des cheminées de briques pour former par endroit des décors de cartes postales. Je regarde toujours le ciel d'un bleu azur et ce soleil derrière pour l'illuminer. Une pensée bête me fait revenir au quotidien : j'ai faim.
C'en était fini du spectacle et devant moi la table du petit déjeuner réapparaît par magie. Une jeune femme que je connait si bien me souris et m'invite à prendre place pour prendre mon café noir. Encore une journée qui commence sur terre, les deux pieds bien fixés au sol.
12 novembre 2010
Just another squirrel in Montreal
J'avais dit dans un précédent article que les écureuils sont aussi banals (banaux ?) à Montréal que les pigeons à Paris.
Seulement voilà, ce propos est un peu plus subtil qu'il n'y parait. Si à Montréal, les écureuils sont le quotidien des humains, les humains sont également le quotidien des écureuils. On peut donc les approcher de près sans qu'il ai (trop) peur. La preuve en image.
Oui c'est moi le cameraman dans la vidéo. Et ça, c'était mon petit cadeau de la journée en allant au boulot ce matin... C'est ti pas miiiiignon ?
J'en profite pour vous montrer deux-trois photos de Montréal en ce moment (comme toutes les autres elles sont cliquables pour les avoir en grand).
Seulement voilà, ce propos est un peu plus subtil qu'il n'y parait. Si à Montréal, les écureuils sont le quotidien des humains, les humains sont également le quotidien des écureuils. On peut donc les approcher de près sans qu'il ai (trop) peur. La preuve en image.
Oui c'est moi le cameraman dans la vidéo. Et ça, c'était mon petit cadeau de la journée en allant au boulot ce matin... C'est ti pas miiiiignon ?
J'en profite pour vous montrer deux-trois photos de Montréal en ce moment (comme toutes les autres elles sont cliquables pour les avoir en grand).
11 novembre 2010
Déliciseuses expressions québécoises (2)
De nouvelles expressions récoltées sur le terrain à la sueur de mon front :
Dis-le me leDis le moi
Pelleter par en avantSi quelqu'un a la signification exacte je suis preneur
Tu peux-tu y voir ?Est ce que tu peux regarder ça ?
Est ce que j'oserai ma chance à te demander de...Une très belle manière de demander à quelqu'un de...
Se faire une têteAller chez le coiffeur
ConscientiséFaut-il préciser ?
10 novembre 2010
Coquetail
Non ce n'est pas une blague le mot existe vraiment. Je vous laisse deviner son sens ça ne devrait pas être trop compliqué.
...
..
.
Ca y est vous avez compris ?
Juste un commentaire alors. Oui évidemment coquetail est l'équivalent québécois de cocktail. Littéralement, cocktail veut dire queue (tail) de coq (cock). Tout ça en anglais évidemment (je précise pour ceux qui serait à la rue). Le vrai sens du mot est très différent comme chacun sait.
Alors, moi je ne dirais qu'une chose. Soyez cohérent et allez-y jusqu'au bout. Oui ! Cocktail aurait dû être francisé en coquequeue ou plutôt queuecoque pour tenir compte de l'inversion mot-adjectif caractéristique de l'anglais.
"Eh tu sais quoi ? J'ai vu mon patron aujourd'hui. Il m'a invité à un queuecoque !".
J'y serais bien allé de mon commentaire mais finalement, je préfère avoir les votres.
Allez y donc, la voix est libre.
...
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Ca y est vous avez compris ?
Juste un commentaire alors. Oui évidemment coquetail est l'équivalent québécois de cocktail. Littéralement, cocktail veut dire queue (tail) de coq (cock). Tout ça en anglais évidemment (je précise pour ceux qui serait à la rue). Le vrai sens du mot est très différent comme chacun sait.
Alors, moi je ne dirais qu'une chose. Soyez cohérent et allez-y jusqu'au bout. Oui ! Cocktail aurait dû être francisé en coquequeue ou plutôt queuecoque pour tenir compte de l'inversion mot-adjectif caractéristique de l'anglais.
"Eh tu sais quoi ? J'ai vu mon patron aujourd'hui. Il m'a invité à un queuecoque !".
J'y serais bien allé de mon commentaire mais finalement, je préfère avoir les votres.
Allez y donc, la voix est libre.
5 novembre 2010
Dualité du français lambda face à l'adversité météorologique
Le vent siffle, la température frise le 0°C, et presque tous les jours il pleut il pleut !! Non l'automne n'est pas rose mais bien gris au Canada, et on sent poindre à l'horizon le blizzard qui vous glace les os. A dire vrai, on se croirait en plein mois de janvier a Paris, avec cette grisaille quasi perpétuelle qui surplombe le décor urbain où nos vies prennent place.
Mais c'est avec espoir, et quel grand espoir, que nous attendons le jour où d'en haut tombera la neige. Alors, armé de nos planches à neiges qu'on appel snowboard de ce coté ci de l'atlantique, nous partirons. Vers les pics avoisinants nous nous rendront. Et depuis leur hauteur modeste mais respectable, nous nous élancerons pour des heures et des heures de pur plaisir au pays du caribou.
Oui ! L'hiver tocque à la porte. Nous l'acceuillerons en nos foyers avec chaleur, si l'on peut dire, et joie pour toutes ces choses qu'il apporte avec lui. Hiver, nous sommes prêt !!
Enfin pas tout à fait quand même parce que, bon, faut pas non plus dire n'importe quoi. L'hiver il fait tellement froid qu'on peut rien faire. On met à peine le nez dehors qu'il est déjà gelé. Alors faut arrêter les bétises. Le snowboard, le snowboard, c'est bien gentil mais ça ne fait pas tout. Et quand on sera tombé trois ou quatre fois dans nos escaliers extérieurs à cause de la glace / neige / sloche qui la recrouvrira, on fera moins les malins.
Pour les non-initiés, la sloche c'est de la neige fondue qui se mélange avec la crasse des troitoirs pour former une sorte de boue dégueu, salissante et qui fait floc floc quand on marche dedans. C'est pire quand il fait re-froid et qu'elle gèle... Là c'est tout le trotoir qui se transforme en une vaste patinoire. Le fun à l'état pur...
Et puisqu'on en est à se préparer pour l'hiver, voici une check-list à notre intention pour voir de quoi on a besoin :
J'en profite pour dire que la soirée de l'Halloween nous a réservé une petite surprise !! Et oui, le 30 Octobre 2010 a marqué pour nous la première chute de neige sur Montréal. Voici quelques photos pour attester mes dires (on notera la mention Kill caractérisque d'une soirée d'Halloween).
Faut-il crier de joie, sauter à pied joint sur le lit et se rouler par terre d'excitation ? A cette époque de l'année par vraiment... Enfin... la première bataille de boule de neige aura quand même été bin l'fun !!
Et voici ce qui, certainement, nous attends dans quelques semaines ! C'est difficile à croire...
Mais c'est avec espoir, et quel grand espoir, que nous attendons le jour où d'en haut tombera la neige. Alors, armé de nos planches à neiges qu'on appel snowboard de ce coté ci de l'atlantique, nous partirons. Vers les pics avoisinants nous nous rendront. Et depuis leur hauteur modeste mais respectable, nous nous élancerons pour des heures et des heures de pur plaisir au pays du caribou.
Oui ! L'hiver tocque à la porte. Nous l'acceuillerons en nos foyers avec chaleur, si l'on peut dire, et joie pour toutes ces choses qu'il apporte avec lui. Hiver, nous sommes prêt !!
Enfin pas tout à fait quand même parce que, bon, faut pas non plus dire n'importe quoi. L'hiver il fait tellement froid qu'on peut rien faire. On met à peine le nez dehors qu'il est déjà gelé. Alors faut arrêter les bétises. Le snowboard, le snowboard, c'est bien gentil mais ça ne fait pas tout. Et quand on sera tombé trois ou quatre fois dans nos escaliers extérieurs à cause de la glace / neige / sloche qui la recrouvrira, on fera moins les malins.
Pour les non-initiés, la sloche c'est de la neige fondue qui se mélange avec la crasse des troitoirs pour former une sorte de boue dégueu, salissante et qui fait floc floc quand on marche dedans. C'est pire quand il fait re-froid et qu'elle gèle... Là c'est tout le trotoir qui se transforme en une vaste patinoire. Le fun à l'état pur...
Et puisqu'on en est à se préparer pour l'hiver, voici une check-list à notre intention pour voir de quoi on a besoin :
Habit | Guillaume | Colombe |
Manteau capable de faire face à du -30°C | OK | OK |
Bonnet fourré ou chapka | Pas OK | OK |
Gants fourrés | Pas OK | Pas OK |
Sous-gants | OK | Pas OK |
Echarpe épaisse | Pas OK | OK |
Cagoule pour snowbaord | Pas OK | Pas OK |
Leggings | OK | Pas OK |
Chaussettes épaisses | OK | Pas OK |
Sous-pull respirant | OK | OK |
T-shirt respirant | Pas OK | Pas OK |
Bottes (ou chaussures) fourrés et étanches | Pas OK | Pas OK |
J'en profite pour dire que la soirée de l'Halloween nous a réservé une petite surprise !! Et oui, le 30 Octobre 2010 a marqué pour nous la première chute de neige sur Montréal. Voici quelques photos pour attester mes dires (on notera la mention Kill caractérisque d'une soirée d'Halloween).
Faut-il crier de joie, sauter à pied joint sur le lit et se rouler par terre d'excitation ? A cette époque de l'année par vraiment... Enfin... la première bataille de boule de neige aura quand même été bin l'fun !!
Et voici ce qui, certainement, nous attends dans quelques semaines ! C'est difficile à croire...
Catégorie :
Les 'Mais c'est comment en fait là-bas ?'
4 novembre 2010
Bapteme du feu d'un tailladage de citrouille
Ca se passe en plusieurs étapes. D'abord on commence par l'ouvrir par le haut, puis on retire la pulpe pour enfin faire resortir l'artiste qui sommeille en soit et tailler des z'yeux z'yeux, des boubouches et des neznez.
Dit comme ça, ça à l'air cool. La réalité est un peu différente à l'exception de la dernière étape.
D'abord l'ouverture. L'excitation est à son comble. On est face à cet espèce d'énorme machin orange qui pèse 1 tonne. On imagine ce truc remplit de pulpe savoureuse, tout prête pour faire de la tarte à la citrouille. Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmm. Dans sa main un couteau tranchant, près à en découdre après tant d'années de frustations, bercé par des films Américains où on voit des gen tailler des citrouilles sans pouvoir le faire savoir même.
Alors on prend un grand couteau et on découpe joyeusement le haut de la citrouille pour tailler un espèce de chapeau. Quand on en a terminé et qu'on soulève le-dit chapeau. Eh bien... disons que c'est un peu comme ouvrir un vieux tuppeware qu'on aura laissé trainer pendant 3 semaines dans un endroit chaud et humide. C'est absolument dégeulasse.
Ensuite parlons de la pulpe. Non non rien à voir avec la pulpe juteuse et fraiche qu'on connait de nos oranges et autres agrumes parfumés. Une fois la bouffée d'odeur dissipée, on regarde l'intérieur de la citrouille. A là on comprend que l'odeur... tout compte fait... ça n'était rien. Tuer un boeuf et le vider à main nue doit faire à peu près le même effet. C'est filandreux, collant, visqueux, granuleux ou dur selon l'endroit.
Au final, on se retrouve avec des kilos de chair plus ou moins noséanbonde qu'il faut de toute façon jeter car c'est inutilisable en cuisine. Adieu donc la tarte aux citrouilles. On apprendra par la suite que la tarte aux citrouilles se prépare avec la citrouille elle-même et non pas ce qu'elle contient. C'est à peu près le même principe que le poivron en fait...
Passé tout cela, on se retrouve en face d'une belle citrouille prête à être taillée. Et là, gros gros bonheur ! Le feeling qui resort quand on fait resortir ces petits personnages de cette surface toute orange est absolument génial. C'est vraiment facile et on se fait plaisir en deux secondes. De nombreux sites conseillent d'imprimer un motif sur une feuille et de le reporter sur la citrouille façon papier carbone. Je déconseille fortement.
Laissez parler l'artiste qui est en vous tudieu !
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